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THE IRON LADY (2011) - Cinemaniacs.be
LA DAME DE FER est un portrait surprenant et intimiste d'une femme hors du commun. A la fois aimée et rejetée, Margaret Thatcher est une figure emblématique de la scène politique internationale - la première et l'unique femme Premier Ministre du Royaume Uni, et l'une des femmes les plus célèbres et les plus influentes du XXème siècle.
Enfermée dans l'inactivité enrageante de la retraite et luttant contre sa mauvaise santé, Margaret est prise d'assaut par ses souvenirs. Des fragments de sa vie privée et du temps où elle était Premier Ministre envahissent son esprit et elle les revit dans les moindres détails.
LA DAME DE FER est l'histoire d'une femme venue de nulle part pour démanteler les barrières liées au sexe et aux classes que l'on rencontrait dans un monde dominé par les hommes. C'est un film qui parle du pouvoir et du prix à payer pour l'obtenir, une histoire à la fois unique et universelle...
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Et un biopic de plus ! Le genre est décidément très à la mode ! Souvent, l’acteur rivalise de mimétisme avec le personnage qu’il (elle) est censé(e) représenter et le succès est au rendez-vous. Le pouvoir de fascination joue à plein, quand ce n’est pas le besoin d’identification, que favorise la magie du cinéma. Le film de la réalisatrice Phyllade Lloyd (Mamma Mia !)ne transcende pas le genre mais permet à Meryl Streep de réaliser une performance exceptionnelle. Le scénario manque de point de vue. Les retours en arrière, provoqués par les souvenirs de la dame de fer vieillissante et au bord de la sénilité, apparaissent souvent mal insérés dans la trame du film. De même, les références manquent parfois pour permettre au spectateur d’insérer l’action de la femme politique dans une réalité socio-économique qui, souvent, tourna au tragique. Comme si la réalisatrice avait voulu réhabiliter son personnage en gommant ce qui n’est pas à son honneur ou reste à tout le moins sujet à polémique. Les principales victimes du Thatchérisme pur et dur sont réduits à des visages grimaçants que croise à peine le regard impassible d’une femme qui se veut inflexible dans ses certitudes. Rien sur ses bonnes relations avec Pinochet .Où sont passés les mineurs et leur grève désespérée ? Oublié le nationaliste irlandais mort de sa grève de la faim (revoir The Hunger de Steeve Mc Queen) Certes, le personnage est ainsi humanisé mais au prix d’un « floutage » historique qui amoindrit considérablement l’intérêt du film. Reste un grand film d’actrice. On savait Meryl Streep capable de donner vie et vérité aux personnages les plus divers et c’est à chaque fois le même étonnement pour le spectateur.
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| 2011 Grande-Bretagne 1h45
| Realisateur
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| Acteur
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| Distributeur | Lumière
| Distributeur dvd/Blu-Ray/VOD | Lumière
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2012
Nomination Meilleure Actrice
Oscar de la Meilleure Actrice
Meryl Streep
Nomination Meilleurs Maquillages et Meilleures Coiffures
Oscar des Meilleurs Maquillages et Meilleures Coiffures
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