THE CLAIM se situe à une époque où la Californie était la dernière frontière, un espace sauvage que la Ruée vers l'Or allait transformer en un monde nouveau. Mais le film de Michael Winterbottom n'est pas seulement l'histoire de cette construction laborieuse mais également un récit plus intime sur les ravages de l'ambition aveugle, la complexité de l'amour, et le pouvoir du pardon. Librement inspiré du roman de Thomas Hardy « Le Maire de Casterbridge », THE CLAIM transpose les thèmes de revanche et de rédemption dans le décor inattendu du grand Ouest américain. L'histoire commence 20 ans après la Ruée vers l'Or de 1849, l'une des plus grandes migrations humaines de tous les temps. Daniel Dillon (Peter Mullan) est l'un de ces pionniers qui a su défier le rude climat des Rocheuses pour amasser un trésor considérable et devenir le véritable seigneur d'une petite ville de montagne appelée Kingdom Come, où il possède tout, y compris la banque, la mine, l'hôtel et le bar. Il a même une liaison avec la tenancière du bordel local, la jolie Lucia (Milla Jovovich). Cependant, l'ambition et la cupidité qui l'ont conduit là où il est menacent de se retourner contre lui alors que trois étrangers arrivent en ville. Le premier est un certain Dalglish (Wes Bentley), un géomètre qui vient étudier la possibilité de faire passer le chemin de fer à travers la ville, et tient donc l'avenir de celle-ci entre ses mains. Les deux autres sont des femmes, la jeune et jolie Hope (Sarah Polley) et sa mère Elena (Nastassja Kinski), qui surgissent du passé de Dillon et semblent bien avoir le pouvoir de le mener à sa perte