Après l’assassinat de sa petite amie, Jun ne rêve que d’une chose : revoir le code pénal à sa sauce et remettre la peine de mort au goût du jour. C’est ainsi qu’au matin du 6 juin, il se réveille, infiltre l’usine dans laquelle travaille le meurtrier, le tue avec une
bonne dose de mort aux rats dans son café, embarque le corps, et le coule dans un lac avec des chaussures en béton. Tout ça, avec une facilité déconcertante ! Allez, hop, au dodo
après une journée bien remplie. Le lendemain matin, Jun se réveille. On est toujours le 6 juin. Légèrement déconcerté, Jun repart à l’usine, retrouve le meurtrier qui semble se
méfier de son café, trouve une autre manière de lui raccourcir la vie, l’embarque, au lac et au dodo. Le lendemain matin, 6 juin. Encore et toujours… Jun repart à l’usine, retrouve
Mizoguchi – bah ouais, il commence à le connaître – qui se barre en courant dès qu’il le voit. Un meurtre plus tard, Jun commence à se lasser de cette vengeance répétée. Et s’il changeait le narratif ? Et donc, dès le lendemain, un 6 juin comme les autres, Jun va faire la grève du meurtre. Enfin, théoriquement…
Présentation du film Penalty Loop en présence du réalisateur Shinji Araki