Mustafa Kemal Atatürk est né à Thessalonique à la fin du 19e siècle. Les attaques de bandits auxquelles son père a été exposé l'ont naturellement affecté. Les affaires de son père, M. Ali Riza, se détériorent d'abord et puis sa santé. Il décède finalement après un certain temps. Pour Mme Zübeyde, son fils est au centre du monde et rien ne doit lui arriver. Son rêve pour l'avenir de son fils est qu'il fréquente l'école du quartier et devienne un prêtre, conforme à la tradition d’une famille religieuse. La grandeur de ce rêve d'avenir que Mme Zübeyde a construit est aussi petite qu'une brindille devant le feu gigantesque qui brûle en petit Mustafa. Mustafa Kemal, en 1905, achève son académie en tant que capitaine d'état-major. De 1905 à 1919, il sert dans diverses régions de l'Empire ottoman, de la Syrie à Tripoli, de Thessalonique à Kars. Pendant cette période ce qu'il a constaté, c'est que dans son propre pays, le gouvernement avait depuis longtemps perdu le contrôle, et que la compétence et le patriotisme étaient désormais absents. Pour Mustafa Kemal, il ne reste plus d'autre options. En ses propres termes, la patrie brûle comme les bûches de son père que les bandits ont incendiées. Et quelqu'un doit faire quelque chose pour la sauver. Comme l'a dit Namik Kemal, le poignard de l’ennemi poussant le sein de la Patrie. Cependant, il est certain qu'une personne viendra qui sauvera son destin maudit.