Après la disparition de l’écosystème sur terre, une jeune fille de 13 ans essaye de survivre dans la désolation ambiante. Elle prend soin de son père blessé et rencontre une jeune femme mystérieuse qui arrive à convaincre Vesper de se servir de sa force, de son intuition et de ses talents en bio-hacking pour que naisse un monde meilleur.
Un conte de science-fiction, une œuvre pleine de poésie.
Vesper est un véritable conte de science-fiction. Si les prises de vues et les effets spéciaux sont sobres, ces derniers sont bien présents et transforment notre planète en un lieu profondément hostile où il vaut mieux ne pas s'asseoir pour ne pas se faire attaquer sournoisement par une plante. Avec des teintes vertes, blanches, bleues en toile de fond, on a un mix de retour en arrière pour ce qui est de l'habitat et de technologies simples mais innovantes. Les acteurs sont sans pitié et vivent pour leur survie, à l'opposé de notre petite héroïne qui est la seule qui semble vouloir s'en sortir. Beaucoup d'originalité visuelle et scripturale dans cette œuvre pleine de poésie où il manque juste un feu d'artifice en guise d'apothéose. Un petit goût de trop peu peut-être pour l'univers extérieur que l'on aperçoit furtivement et qui donne à coup sûr envie d'en découvrir beaucoup plus.